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LA CALINESIE

Révolutionner l’eau : la première station en France à transformer l’eau d’un lac en ressource pour un centre aquatique

LA CALINESIE

Année de mise en oeuvre :
2021
Dépositaire :
PEIGNÉ
Mathieu
Ville d'implantation :
LIBOURNE
Contexte :

Notre collectivité avait pour ambition de créer un équipement d’envergure, à la fois structurant et attractif pour le territoire. Conscients des enjeux liés à la maîtrise des charges de fonctionnement, nos élus ont privilégié des innovations techniques de pointe, inscrivant le projet dans une démarche globale, vertueuse et durable sur le plan énergétique. Face aux préoccupations mondiales liées à la gestion de l’eau, il était essentiel d’adopter une solution innovante pour rompre avec l’image énergivore des bâtiments aquatiques. La réponse retenue – la création d’une station de potabilisation – constitue une première nationale, validée par arrêté préfectoral.

Objectif :
Révolutionner l’eau : la première station en France à transformer l’eau d’un lac en ressource pour un centre aquatique
Impact / résultats obtenus :

Initialement prévu pour pomper 35 000 m³ par an, le dispositif a permis de dépasser les objectifs avec près de 50 000 m³ pompés en 2022 et 2023, pour une consommation totale de 75 000 m³. En quatre années d'exploitation, ce sont 140 000m3 d'économisés, soit 900 000€. Forts de ces résultats, nous visons désormais une autonomie hydrique complète, en partenariat avec l’ARS, pour étendre l’usage de cette eau aux douches et sanitaires. L’installation d’un COTmètre permet un suivi encore plus précis des paramètres de qualité et des alertes.

Dépenses / Investissements :
Ce projet a nécessité des échanges constants entre la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre (APMA) et le bureau d’études SOJA. Ensemble, ils ont validé une solution innovante : la potabilisation de l’eau du lac, couplée à une filtration céramique/cuivre. Ce dispositif, validé par l’ARS de Gironde après un long processus de concertation, a débouché sur un arrêté préfectoral novateur, soutenu par un dossier technique de 115 pages. Coûts de cette installation innovante: Station de potabilisation : 421 000 € HT. Bassins de surverse : 77 500 € HT. Filtration céramique/cuivre : 1,3 million € HT. Ces investissements garantissent une qualité d’eau irréprochable depuis la mise en service du dispositif, sans aucun défaut détecté en quatre ans de fonctionnement.
Perspectives / développement :

La gestion durable de l’eau s’inscrit dans une démarche globale visant l’autonomie énergétique du bâtiment :- Une chaufferie biomasse couvre 85 % des besoins en chauffage, alimentée par des plaquettes issues des forêts de Nouvelle-Aquitaine. Bilan carbone maitrisé. - Une PAC à absorption assure la déshumidification de la halle bassin, optimisant les performances énergétiques.- 5 000 m² de panneaux photovoltaïques, installés récemment, renforcent l’autonomie électrique du site.- une conception bioclimatique grâce à son orientation au soleil et aux vents ainsi qu'une forte inertie du bâtiment en lui même ( béton) confèrent à notre centre aquatique une bonne qualité thermique intrinsèque.

Problématiques et enjeux :

Pour répondre aux besoins imposés par la fréquentation élevée du site – 264 000 entrées annuelles ( prévisionnel), dont 90 000 en période estivale – le dimensionnement et le modèle d’exploitation de La Calinésie nécessitaient des volumes d’eau considérables pour assurer les renouvellements légaux. L’enjeu était de taille : trouver une solution durable et innovante pour valider la création de cet équipement.La réponse est venue d’un projet unique en France : utiliser l’eau du Lac des Dagueys, classé en zone Natura 2000, au lieu de recourir au réseau potable. Après un traitement spécifique, cette eau alimente les bassins, les espaces verts, le nettoyage des sols, et même les pédiluves, dont le débordement est redistribué vers les sanitaires. Cette démarche permet d’économiser les ressources en eau potable tout en préservant l’équilibre écologique.Pour garantir la durabilité/préservation de la nappe de captation et éviter la surcharge des infrastructures d’assainissement, des bassins de surverse tampon ont été créés, collectant les eaux de vidange des bassins dépolluées pour les restituer au milieu naturel ( 4000m3/an)

Nous avons décidé de créer les fiches Bonnes pratiques* en constatant le manque et le besoin de partage entre les collectivités sur le sujet des piscines.

* Une bonne pratique est une action qui a été concrètement mise en place dans un établissement et qui pourrait être une source d'inspiration pour d'autres équipements. Qu’elle soit simple ou révolutionnaire, ce qui compte, c'est qu'elle soit judicieuse et inspirante pour un autre établissement.
2017
DIJON

PISCINE DE LA FONTAINE D'OUCHE

L’eau rejetée est réutilisée pour nettoyer la ville, réduisant le gaspillage et préservant l’eau potable en optimisant son cycle d’usage.

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2023
PONT l'ABBE

AQUASUD

Un apprentissage interactif, pour motiver l’enfant, valoriser ses efforts, impliquer les parents et évoluer avec de nouveaux contenus ludiques.

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2021
LIBOURNE

LA CALINESIE

Le dispositif a permis d’économiser 140 000 m³ et 900 000€. Objectif : autonomie hydrique totale, avec un suivi qualité optimisé via COTmètre.

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1er
FOUGERES

L'AQUATIS

Réduction de 40 % de la consommation électrique liée à l’éclairage, baisse d’1 GWh, et hausse de fréquentation nocturne et événementielle de 5 à 20 %.

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2013
CHARLEROI

piscine helios

Depuis 2013, chaque sauvetage a été une réussite totale. Depuis 2019, aucune intervention majeure n’a été nécessaire, signe d’une vigilance efficace.

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